Pour faire suivre une assurance, vous avez la possibilité de designer des bénéficiaires. En effet, ceux-ci sont en mesure de profiter des offres d’une assurance en cas de décès du principal souscripteur. Mais comment sont identifiés les bénéficiaires en cas du décès de ce dernier ? Dans les règles normales, les assureurs doivent chercher ces bénéficiaires.
Qui peut être désigné comme un bénéficiaire d’une assurance vie ?
Pour plus d’infos, essayez ici. Une police d’assurance-vie permet au titulaire de désigner une personne de son choix comme bénéficiaire, par exemple un enfant, un conjoint, un parent, un ami ou un collègue ; en cas de décès du titulaire, toute personne peut être désignée comme bénéficiaire de la police d’assurance-vie.
Toutefois, la loi du 17 décembre 2007 oblige les compagnies d’assurance à notifier le décès de l’assuré. Il doit également inclure le nom du bénéficiaire désigné.
Comment savoir si vous êtes bénéficiaire ?
Il n’est pas possible de vérifier si une personne est désignée comme bénéficiaire d’une police d’assurance-vie, sauf si le titulaire de la police le demande. En cas de décès du titulaire de la police, l’assureur doit contacter les bénéficiaires désignés dans la police.
Vous pouvez également contacter l’AGIRA (Association de gestion des informations assurances), un organisme central qui recherche les contrats d’assurance-vie pour le compte des assureurs français. Si vous pensez être le bénéficiaire, envoyez à AGIRA une copie de l’acte de décès de l’assuré. Si une police non réclamée est trouvée, le bénéficiaire en sera informé dans un délai d’un mois. Cette procédure est gratuite.
Des démarches pour les bénéficiaires
Dans un premier temps, les proches du défunt peuvent demander les documents ou déclarations nécessaires à l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie, qui doit être envoyés chaque année à la compagnie d’assurance.
Une autre possibilité consiste à vérifier les relevés bancaires du défunt pour obtenir une preuve de paiement. Il peut s’agir du paiement d’une prime régulière ou du versement d’une somme forfaitaire en cas de sinistre.